IGSI

Laure Martin (NEXANS), interview du 14 février 2006

Que pensez-vous de la mise en place d’un outil de benchmarking d’un des éditeurs ayant intégré le modèle IGSI dans sa solution logicielle ?

Nexans est un groupe multi-régional et l’organisation de l’informatique du Groupe Nexans fonctionne sur un mode fédéral (stratégie centralisée au niveau de l’équipe Corporate mais les opérations sont décentralisées au niveau des différentes DSI). De plus, les modes de fonctionnement des différentes entités ne sont pas homogènes. Les solutions logicielles proposées ne correspondent donc pas pleinement à nos attentes dites « Corporate » : comment implanter ce type de logiciel dans un groupe comme le nôtre ? De plus, une des finalités de ces logiciels est de pouvoir refacturer les entités des prestations informatiques. Nous n’avons pas de manière aussi forte que d’autres sociétés le besoin de le faire, les outils analytiques actuellement en place suffisent.

Il nous faut d’abord définir le périmètre à couvrir par ces logiciels avant de pouvoir songer à en implanter un. Utiliser une des solutions proposées par les éditeurs ayant mis en place le modèle IGSI dans leurs outils serait très intéressant, mais ce choix apparaît pour le moment difficile au sein de notre groupe.

Quelles sont les difficultés rencontrées par votre groupe en essayant d’intégrer le modèle ?

Au démarrage du groupe de travail, il me semble que nous avions plusieurs objectifs : définir les rubriques de chaque processus, implémenter une solution logicielle et effectuer ce benchmarking.

Dans ce contexte, j’ai rencontré plusieurs difficultés pour essayer d’effectuer ce benchmarking des coûts :

Qu’en est-il de l’homogénéisation des modes de fonctionnement entre les entités ?

Cette homogénéisation représente le problème suivant. Comment, au regard du modèle IGSI qui traite l’architecture CITRIX à part dans les processus P1 et P4, comparer l’entité française avec l’entité belge si l’une utilise une architecture « conventionnelle » de poste de travail (Microsoft) et l’autre une architecture CITRIX ?

Le modèle souhaite raisonner en grandes masses pour permettre aux entreprises de se comparer. Parfois, l’imprécision initialement voulue de ce modèle se fait sentir : il n’est par exemple pas prévu « par défaut » de pondération selon les différentes catégories de PC en ce qui concerne par exemple la télédistribution ou encore la hotline.

Retraiter les données afin de les intégrer au modèle et respecter les hypothèses marque une difficulté supplémentaire.

 

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