IGSI

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EN BREF…

INSTITUT DE LA GOUVERNANCE DES SYSTEMES D’INFORMATION

Le CIGREF , Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises, existe depuis 1970. Sa finalité est la promotion de l’usage des systèmes d’information comme facteur de création de valeur et source d’innovation pour l’entreprise. Association d’entreprises représentées par leur DSI, il constitue un lieu privilégié de rencontres et d’échanges entre les responsables des grandes entreprises françaises ou européennes utilisatrices de systèmes d’information (SI). Ce partage d’expériences vise à faire émerger les meilleures pratiques, grâce à la mise en relation des membres. Chaque année, le CIGREF réalise des études sur des sujets d’intérêt commun.

L’AFAI , Association Française de l’Audit et du Conseil Informatiques, a été créée en 1982. Sa finalité est de développer l’emploi des techniques et des méthodes visant la maîtrise des systèmes d’information. L’AFAI regroupe plus de 600 membres, des auditeurs externes et consultants, et diverses fonctions au sein des entreprises : direction de l’informatique, de l’audit, de la finance et du contrôle de gestion. L’AFAI est le chapitre français de l’Information Systems Audit and Control Association (ISACA), association internationale qui compte plus de 70 000 membres dans 140 pays.

En 2004, le CIGREF et l’AFAI ont créé l’Institut de la Gouvernance des Systèmes d’Information (IGSI) . Cette structure commune représente l’un des premiers instituts nationaux de gouvernance des systèmes d’information affilié à l’IT Governance Institute (ITGI), créé en 1998 par l’ISACA. Les objectifs de l’IGSI sont de :

Rationaliser les systèmes d'information et préparer l'entreprise du futur.

Créer de la valeur et mesurer plus particulièrement celle créée par les systèmes d’information.

Proposer un cadre de rencontres et de référence promouvant des SI plus « lisibles ».

Promouvoir des normes internationales.

« L’Institut est un catalyseur qui rassemble des outils de différentes origines. Il n’a pas vocation à développer des crédits d’études et inventer de nouveaux outils. Il a, au contraire, vocation à rassembler, à labelliser les outils qui existent, à promouvoir les outils internationaux qui existent » .

Un ensemble de travaux sur le sujet

Outre l’ouvrage « Maîtriser les coûts informatiques » disponible dans la collection AFAI Pratiques Professionnelles et qui définit un modèle de référence pour les coûts informatiques, quatre documents sont à votre disposition sur le site de l’IGSI. Ne s’adressant pas tous à une même catégorie de lecteur, il parait intéressant de commencer ce guide de mise en œuvre pratique du modèle IGSI par une cartographie de ces documents, sachant que :

Le « plan de comptes informatique » est utilisé au travers de l’approche budgétaire qu’il définit, permettant une répartition et une définition des coûts informatiques.

Le « modèle de benchmarking » identifie les six processus qui permettront d’analyser l’ensemble des produits et services rendus aux clients de la DSI. Il est présenté dans la première partie de ce livrable (poster) et disponible en téléchargement libre sur le site de l’IGSI.

« Vers un standard de pilotage des coûts informatiques » est le précédent livrable IGSI (septembre 2005). La synthèse de ce rapport est faite avant la première partie du présent livrable.

Le « modèle et guide de mise en œuvre du standard IGSI » représente le présent ouvrage.

Vers un standard de pilotage des coûts informatiques, précédent livrable (2005), synthèse

Un défaut de normalisation pour le pilotage des coûts informatiques

Une problématique partagée par les DSI et les auditeurs

Standards de cabinets d’audit, « best practices » d’entreprises, etc. : les méthodes existent bien, mais elles ne sont pas homogènes.

Le sujet est traité, mais il n’est pas normalisé

Depuis 10 ans, le CIGREF a abordé le sujet à l’occasion de différents rapports et l’AFAI a publié en 2004 un ouvrage « Maîtriser les coûts informatiques ». Mais cela ne constitue pas encore réellement un standard.

Les référentiels existants n’apportent pas non plus de méthodologie précise

Les référentiels reconnus CobiT et ITIL considèrent l’existence d’un modèle de coût comme une bonne pratique mais sans fournir le niveau opérationnel requis.

Le modèle IGSI : opérationnel et accessible

Une base commune, garante d’un benchmarking efficace

Le plan de comptes, au travers de la classification budgétaire qu’il fournit, permet de détailler les coûts informatiques, les règles pour les évaluer et la méthode pour délimiter le périmètre.

Le modèle peut s’adapter à toutes les entreprises (taille, secteur, etc.) et à tous les logiciels orientés ABC.

Le modèle est complet mais volontairement simplifié : pas de prise en compte des « coûts cachés » du côté de l’utilisateur (cf. inactivité). ABC / ABM en toile de fond

Le modèle permet de calculer des coûts unitaires et de justifier ces derniers (budget de frais par centre de responsabilités, facturation justifiée pour chaque client et mise en évidence des principaux éléments de benchmarking) grâce à une analyse par les processus de l’organisation.

Un modèle déjà mis en place

Déjà mis en place à la STIME en 2005. Les problèmes rencontrés concernent principalement la réconciliation des informations (données non disponibles, réticences en interne, dépassement des délais), et les difficultés relatives à la gestion de projet (résistance au changement, périmètre). Quatre éditeurs ont intégré le modèle dans leur solution et en ont présenté le résultat au CIGREF .

 

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